Des jeunes français partent en Syrie…

Dans la foultitude de sollicitations que je reçois régulièrement d’associations « toutes plus méritantes les unes que les autres », il y a deux organisations qui m’apparaissent particulièrement extraordinaires.

SOS chrétiens d'orientL’une d’elles, pour ce que j’en sais, est constituée d’une vingtaine de « petits jeunes », étudiants et même lycéens, qui se sont mis en tête à la fin de l’année dernière, d’aller fêter Noël avec les chrétiens de Damas.

Ils se sont procurés les moyens nécessaires à leur projet et sont partis vers l’enfer le 18 décembre dernier :

Accompagné de dix-huit volontaires français, nous nous sommes envolés le 18 décembre dernier pour un trajet de deux jours qui devait nous conduire jusqu’à Damas, capitale d’un pays meurtri.

Malgré un appel, la veille du départ, du directeur de la cellule de crise du Quai d’Orsay, nous enjoignant d’annuler notre expédition, nous sommes sereins. Et pourtant le haut fonctionnaire ne reculait devant rien : selon lui, l’armée du régime syrien n’hésitera pas à nous vendre à leurs ennemis. Pour bien se faire comprendre, il a lourdement insisté : en cas de malheur, il n’y aurait aucun secours à attendre de l’administration française qui se désolidarise du voyage. Ces avertissements, pour le moins inquiétants et orientés, ne nous ont pas découragés pour autant.

Après une première étape à Beyrouth, au Liban, nous reprenons notre périple, en autobus cette fois-ci.
Nous repartons pour plusieurs heures de route, direction Damas. Nous ne nous arrêtons que pour traverser la frontière. Notre véhicule est fouillé avec la plus grande attention par les soldats et nos papiers sont passés au crible. L’armée régulière est la cible des attaques des rebelles islamistes depuis plusieurs mois et elle ne laisse donc rien au hasard.

Quand nous leur expliquons le but de notre mission, les gardes-frontières se détendent : les regards se font plus chaleureux, certains sympathisent avec nos volontaires autour d’une cigarette en patientant que nous recevions l’autorisation de repartir.

Finalement, après de longs moments d’attente, le chef nous fait signe de remonter dans notre véhicule. Nous serons escortés jusqu’à Damas pour que le trajet se déroule sans encombre.

Nous empruntons la route de la capitale pour découvrir, alors que le soleil se lève, les premières visions d’un pays en guerre. Les paysages sont magnifiques, immenses mais, partout où nous posons les yeux, on peut apercevoir les traces du passage de la violence.

Bâtiments en ruines, impacts de balles et d’obus, carcasses de voitures sont autant de signes que la Syrie, autrefois région prospère, est à présent prise dans les affres de la guerre civile.

Nous arrivons à Damas après deux jours de voyage depuis Paris au cours desquels notre équipe a pris conscience de l’importance de ce que nous avions entrepris. Face aux horreurs qu’ont apportées avec eux les islamistes, face au mépris des grandes puissances et aux manipulations des médias, nous ne pouvions rester les bras croisés.

Tout au long de notre aventure, j’ai été soutenu par la conviction que nous n’étions pas simplement une poignée de volontaires français, mais bien les ambassadeurs de ceux (Les donateurs, NDLR) qui refusent de laisser le mal triompher sans réagir.

Suit le récit de rencontres toutes les plus émouvantes les unes que les autres, véritables leçons d’humilité, de courage et d’espérance. Vous pouvez lire ce récit extraordinaire sur le site de l’association.

Après ce premier voyage réussi, nos « petits jeunes » sont partis célébrer Pâques en Irak…

Franchement, ils m’épatent !

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C'est un formidable message d'Amour

 

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