Un pays d’épargnants et de rentiers

La force du capital, c’est de permettre puis d’amplifier le développement

C’est ce qui a fait l’incroyable supériorité des pays occidentaux qui ont su constituer un capital (souvent au détriment de pays moins développés)  pour devenir les maîtres du monde (position contestée aujourd’hui par les chinois et les indiens qui ont constitué eux-aussi un capital, à force de travail)

Il est indéniable qu’il est beaucoup plus facile de s’enrichir pour un jeune occidental que pour un jeune africain dont les parents ont seulement subsisté, ce qui est parfois déjà un exploit.

les « business-angels » américains

Forts de leur capital, dont ils auront su tirer un revenu, les américains qui se sont enrichis pourront, vers la quarantaine, aider leurs enfants ou leur voisin à créer une entreprise, devenant ainsi des «  business angels » (les « business-angels » sont des particuliers – rien à voir avec les capital-risqueurs auxquels on a tenté de les assimiler en France – qui choisissent d’investir dans des entreprises en création, motivés qu’ils sont par une fiscalité particulière, mise en place aux Etats-Unis en 1960, qui leur permet de déduire leurs pertes au taux d’imposition sur le revenu et de n’être taxé, lorsqu’il y a profit, qu’à un impôt sur les plus-values limité à 14 %).

Les épargnants français

épargnantLes français qui ont gagné un peu d’argent (ce qui est beaucoup plus difficile compte tenu d’une fiscalité confiscatoire qui n’existe pas ailleurs) vont tenter de se préserver de l’avenir en épargnant ou en achetant un appartement pour le mettre en location et en tirer un revenu, sans risque (croient-ils !) et avec peu d’effort.

Quand j’ai tenté de vendre une de mes entreprises en 2010, j’ai rencontré beaucoup de prétendus investisseurs. Tous, sans exception, m’ont répondu :
-    Investir dans une entreprise ? Vous n’y pensez pas ; je préfère acheter de la pierre !

Epargnant et rentier, voilà le rêve du français ordinaire !

C’est ainsi que le capital qui nous a permis d’atteindre un niveau de confort inégalé, grâce aux efforts de nos aïeux qui ont su le transformer en création de richesses, est devenu un simple outil de transfert de revenus dans un pays à croissance nulle.

Et comme la Loi naturelle (« S’améliorer ou périr ») est intraitable, une croissance nulle mène inévitablement au déclin.

Les chinois rigolent…

Il parait que les chinois nous regardent avec amusement : Pour eux, qui revendiquent 3 000 ans de civilisation continue, l’aventure occidentale ne serait qu’un épi-phénomène de 500 ans fondé sur le pillage du monde qui a permis un enrichissement sans équivalent et qui se terminera rapidement par un piteux déclin…

C’est sûrement très exagéré ?!

 

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